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Auteur

Pat Mc Murphy

"Tout a commencé dans le bush australien, une nuit d’été, sous un champ d’étoiles comme seul l’hémisphère sud peut en offrir."

Pat Mc Murphy est né en 1965 en France.

Fils unique, il se prend très tôt d’intérêt pour l’écriture et passe de nombreuses heures enfermé dans sa chambre à lire et à remplir des cahiers de notes et de récits imaginaires, en prose ou en vers.

En 1996 et 1997, il croise sur son chemin un étrange compagnon, la Mort, qui fauche autour de lui plusieurs amis très proches en quinze mois. Alors, il part, en quête de changement et pour longtemps. L’idée de faire le tour du monde et de voyager «autrement» lui hante l’esprit. La Polynésie, la Nouvelle Zélande, l’Australie, l’Indonésie, les Philippines, le Cambodge, la Thaïlande et l’Inde constitueront les étapes de ce périple dont il rentrera «changé». De ses voyages autour du monde et de ses nombreuses rencontres, il revient en adorateur de la vie ; il donne, écoute, conseille et travaille énormément. Ses mots d’ordre deviennent «construire», «bâtir» et bien sûr «rêver»… Il revient surtout avec un projet, écrire un roman. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le projet est terriblement ambitieux. Après 11 mois de voyage et un poème de 166 vers en alexandrins en guise de premier synopsis, il se lance dans quatre années de recherches et d’écriture. Là encore, c’est la nuit qu’il choisit comme source d’inspiration et il s’enferme dans une chaumière du Pas de Calais comme dans un tombeau pour accoucher de son œuvre.

Le résultat est époustouflant selon les premiers commentaires. Roman historique ou légende celte, son roman s’impose comme une renaissance dans l’une des périodes les plus noires de l’histoire irlandaise ; une centaine de personnages, une trame historique riche en anecdotes et événements d’époque et surtout une Quête absolument sublime.

Mais une rencontre décisive a sans nul doute influencé cette réussite. Schéhérazade. Un prénom romanesque et une femme décidée à se battre elle aussi contre l’adversité. Mère de deux enfants, elle donnera à Pat un autre garçon, Hugo, en hommage au grand écrivain français. L’histoire est un éternel recommencement.

Aenghus Cork, personnage emblématique et mystérieux de Lughnasadh se présente aussi en avatar de Pat Mc Murphy, qui reste secret sur ses projets et ses aspirations les plus profondes. Le style littéraire qu’il a choisi, la légende, semble avant tout lui permettre de travailler sur le thème du rêve qui lui tient tant à cœur. Quant à son style poétique et parfois onirique, il permet à ses lecteurs de voyager simplement au détour d’un mot ou d’une phrase.

Goûts et hobbies:

Les merveilles de la Nature et la créativité humaine.

Tous les sports, les musées, lire et les plaisirs du palais : «un single malt écossais, une dégustation improvisée de Bordeaux et de Bourgogne, un thé chinois ou un cigare cubain sont autant de petits plaisirs dont il faut par alternance agrémenter notre quotidien».

 

Quelques mots de l’auteur...

«Tout a commencé dans le bush australien, une nuit d’été, sous un champ d’étoiles comme seul l’hémisphère sud peut en offrir.»

Je voyageais depuis plusieurs mois déjà et venais de rejoindre un groupe de jeunes Irlandais ; nous avions avalé pas mal de poussière durant la longue étape de la journée. Un de mes yeux était particulièrement irrité et je dus le couvrir de ma main pour mieux identifier les astres. C’est alors qu’une phrase, ou plutôt un vers, a surgi de mon esprit pour s’imposer à ma conscience comme une révélation : «Son regard de cyclope se porta vers le Ciel !» Je ne savais pas pourquoi cet alexandrin se révélait avec tant de puissance, même si j’achevais un recueil de poésie à cette époque, mais je me promis d’écrire un long poème, puis un roman à mon retour de voyage.

Une des jeunes Irlandaises du groupe, amusée par ma motivation à communiquer mon enthousiasme pour cet étonnant projet me proposa un prénom plus guère usité pour habiller mon personnage d’une première identité : Aenghus ! Comme elle était originaire de Cork, il me fut aisé de lui donner un nom. Une semaine plus tard, une saga de 160 vers en alexandrins donnait plus de corps à ce héros irlandais, mais il me fallut quatre années supplémentaires de recherches, de voyages et bien sûr d’écriture pour créer la légende d’Aenghus Cork...